Voyage de Loïc et de son «harem» entre Izmir et Antalya
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Voyage de Loïc et de son «harem» entre Izmir et Antalya
Voyage de Loïc et de son «harem» entre Izmir et Antalya. Loïc ve Harem’inin* İzmir - Antalya Gezisi (Harem ici = sa femme (*), une de ses anciennes maîtresses (**) et une ancienne prof de Français pétillante (***) (*Harem burada, eşi Bernadette, öğretmen arkadaşı Martine ve Châlons-en-Champagne’da oturan bir diğer arkadaşı Martine). Quand nous sommes allés en Turquie cette année, nous étions 4 et avions loué une voiture. Arrivée vers minuit à Izmir et départ 13 jours plus tard d’Antalya. Nous avons, bien sûr visité nombre de sites prestigieux comme Ephèse ou Pammukkale mais plutôt que de vous raconter notre voyage, ce qui a été très bien fait par Martine (Mellet), et que vous pouvez voir sur le site de l’ACFT, je vais parler des gens que nous avons rencontrés et avec qui nous avons sympathisé. Bu sene Türkiye’ye gittiğimizde 4 kişiydik ve bir araba kiraladık. Gece yarısı İzmir’e vardık ve Antalya’ya kadar olan 13 günlük maceramız başlamış oldu. Efes ve Pamukkale gibi elbette birçok önemli yerleri gezdik ama sizlere yolculuğumuzu uzun ve geniş geniş anlatmak yerine, karşılaştığımız ve cana yakın insanlarla olan sohbetlerimizden söz etmek istiyorum. Önce Selçuk’taki Homeros pansiyonunun sahibi, işini keyifle (yapmacık ve zoraki değil) yapan biri. Kaş’ta Hilal Pansiyon ve Çıralı’da Uğur Pansiyon’larında da sade bir konukseverlikle karşılaştık. Sizlere bir örnek vermem gerekirse, pansiyon sahibinin erkek kardeşi saçlarımdan dolayı beni Aynştayn (Einstein) diye çağırmakta bir sakınca görmedi. Ve üç farklı şehirde, sağlıklı ve oldukça çeşitli mükemmel bir şekilde sunumu yapılmış kahvaltı, akşamları ise harika yemekler yedik, hem de bizlere uygun fiyatlarla. Öğlenleri ise, insanların fazla pahalı olmayacak bir şekilde yiyecek hazırlayıp-sattıkları yerlerde karnımızı doyurduk. Bunun için turistlerin yoğun olduğu alanlardan biraz uzaklaşmak yeter. Ve böylelikle hergün yeni bir şaşırtıyla (beklenmedik olaylarla) karşılaşabiliyor insan: yaklaşık 4-5 euroya bizi tam olarak doyuran salatasıyla balığıyla ya da etiyle sağlıklı bir yemek; oldukça kibar ve içten bir karşılama ile birlikte... İki kez Antalya’da «turistçilik oynadık» - çünkü eski Antalya’da başka seçeneğimiz yoktu- bizlere turistler gibi davrandılar . Bizim için en kafa karıştırıcı şey, Akyeniköy’de, Bafa Gölü’nden fazla uzak değil, parmaklarımızla ızgara yılanbalığını yediğimiz küçük bir balıkçıda durduğumuzda oldu. Küçük ve şölen gibi gelen bir olaydı bu bizim için, balıkçı ve bizimle konuşmaya gelen komşusu için de öyle oldu... 20 lira(7.5€) bir kilo kızarmış yılanbalığı, 15 lira levrek, 10 lira kefal, daha ne ister ki insan? Hâlâ parmaklarımı yalıyorum... zira çatala yer yok burada!!! Et tout d’abord, nos hôtes d’Homéros Pansiyon à Selçuck. Une jovialité certes professionnelle mais pas feinte. Une convivialité simple que nous rencontrerons aussi à Kaş (Hilal Pansyon) et Çıralı (Uğur Pansiyon). Pour vous en donner une idée, le frère de la patronne se permettait même de me charrier en m’appelant «Einstein» à cause de mes cheveux ébouriffés. Et dans les trois endroits, des petits déjeuners magnifiquement présentés, sains et plantureux et, le soir, une cuisine excellente, le tout à des prix avantageux pour nous. Le midi, nous cherchions des endroits où les Turcs vont se restaurer pour pas cher. Il suffit de s’éloigner un tout petit peu des lieux fréquentés par les touristes. Et ce fut toujours des bonnes surprises : pour 4-5 € on avait droit à une cuisine très saine, avec salade variée + poisson ou viande qui nous rassasiait amplement ; le tout assaisonné …d’un accueil souriant. Les deux fois où nous nous avons «joué les touristes» à Antalya – parce qu’il n’y avait guère moyen de faire autrement dans la vieille ville - nous avons eu l’impression de nous faire avoir… comme des touristes. Le plus déroutant pour nous, ce fut quand nous nous sommes arrêtés à une petite poissonnerie au village d’Akyeniköy, pas loin du lac Bafa et avons dégusté sur le pouce des anguilles grillées sur le barbecue. Un régal et un petit «événement» pour nous mais, semble-t-il, aussi pour le poissonnier et le voisinage qui venait nous causer. 10 20 TL (7,5 €) le kilo d’anguilles grillées, 15 TL le bar et 10 TL le mulet, qui dit mieux ? Je m’en lèche encore les doigts… car pas question de fourchettes Autre «événement» mais plus «classe»(!) À Çıralı : comme nous n’avions vu personne à Uğur Pansiyon vers 1 heure de l’après-midi quand nous sommes arrivés, nous sommes allés dans une pansiyon proche qui faisait restaurant. Magnifique la présentation des salades et des côtes d’agneau (cok lezettli ! ). Grande démonstration de sympathie de la part du patron qui nous a même invités à venir l’hiver plus ou moins à ses frais si nous le désirions. Les femmes feraient l’accueil et moi, j’irais à la pêche avec lui. Un peu une chimère (!) mais ça fait du bien de rêver, n’est-ce pas ? Mais les bungalows tout neufs et tout propres en bois au milieu des senteurs d’orangers et de quelques bananiers dont un avec sa grande fleur étrange, ce n’était pas un rêve. Bir başka olay, Çıralı’da oldu ; öğleden sonra saat birde Uğur pansiyona vardığımızda kimseleri göremediğimiz için, lokanta işleten yakın bir pansiyona gittik. Mükemmel sunumuyla salata ve kuzu pirzola (çok lezzetliydi) yedik. İstediğimiz takdirde, zararına bile olsa kışın gitmemiz için davet eden patronun cana yakınlığı bizleri oldukça şaşırttı. Kadınlar misafirleri karşılayacaklar, ve ben onunla balığa gidecektim. Bu bir düştü (!) ama hayal etmek bile güzeldi, değil mi? Et que retenir du couple qui tient un «pide» sur la route entre Termessos et Antalya sinon la gentillesse de la petite dame qui est venue à notre rencontre dès qu’on s’est arrêté ? Bien lui en a pris car c’était pour lui demander si c’était possible de manger. Délicieux le pide cuit dans le four par son mari et tout ce qui allait avec. J’allais presque oublier nos «copains» du commissariat de Selçuk. Figurez-vous que nous flânions près de l’aqueduc de la ville quand, passant près de 3-4 policiers qui prenaient le frais sous une tonnelle près de leur guérite, Martine qui avait son volumineux appareil photo en bandoulière fut invitée à prendre en photo un des policiers qui sommeillait. De fil en aiguille, cela s’est rapidement transformé – à notre grand étonnement - à une invitation à prendre le thé, ce que nous avons accepté bien volontiers. Portakal ve değişik kocaman çiçeğiyle muz ağacı kokularının ortasındaki ağaçtan yapılmış yepyeni ve tertemiz bungalov tipi evler, tüm bunlar bir rüya değildi. Termesos ve Antalya arasındaki yolda pide satan bir çiftten söz etmemek uygun düşmez. Yiyipyiyemeyeceğimizi sormak için durduğumuzda bizimle tanışmaya gelen ufak-tefek kadının kibarlığı. Kocasının yaptığı fırında pişen mis gibi pideler nezaket ve memnuniyetle oracıkta yenilip bitirildi. Neredeyse Selçuk’taki komiser dostumuzu unutacaktım. Şehirdeki su kemeri yakınında dolaştırken kendi klübelerinin çardağı altında oturan polislerin yanından geçtiğimiz esnada, boynunda fotoğraf makinası asılı Martine’den şekerleme yapan bir polisin fotoğrafının çekilmesi istendi. Büyük bir şaşkınlık içerisinde o polisin fotoğrafı çekildi, sonra çay içmeye davet edildik ve tabii ki de bu daveti memnuniyetle kabul ettik. Aynı öğleden sonra bir hediyelik eşya dükkanında bu kez elmalı çay içtik. Tabii ki de alış-veriş yapmak için dükkana girdik, hem öyle idi hem de değildi zira patronun Van’lı arkadaşı bizimle fransızca konuşmaktan çok mutlu oldu, ama ne fransızcaydı!. Fransa’ya hiç gelmemiş ve hemen hemen fransızcayi hiç hatasız konuşuyordu, rahatlıkla her konuda konuşabiliyordu. Her iyi bir tüccarın turistleri çağırmayı bilmesi için gereken küçük yabancı dil bavulundan başka yapacak şeyleri yok. O gün dükkandan birşeyler almadık ama Selçuk’tan ayrılmadan önce alış-veriş yapmak üzere 11 Et dans le même après-midi, nous avons eu droit à un thé à la pomme dans un magasin de souvenirs. Bien sûr c’était commercial mais pas seulement car l’ami du patron venait de Van et était tout content de parler français et quel français ! Sans être jamais venu en France, il le parlait pratiquement sans faute, couramment et sur tous les sujets. Rien à voir avec le petit bagage de langues étrangères que tout bon commerçant se doit de savoir pour interpeler les touristes. Nous ne lui avons rien pris ce jour-là mais sommes retournés dans le magasin faire des achats avant notre départ de Selçuk… et avons eu droit à un autre thé ! Et puisque nous en sommes aux achats dans les magasins, il faut parler de Hakan et de sa femme, Benan - the last but not the least ! Il faut dire que nous étions pistonnés par Dominique Hanım - Dominique Péan en français - étudiante émérite de turc devant l’Éternel… et Sema. Clé d’interprétation : Hakan est le frère de Dilek, qui est la bru (quel drôle de mot peu usité de nos jours n’est-ce pas ?) de Dominique et qui, accessoirement est quand même une spécialiste des questions économiques de la Turquie actuelle. Ça décoiffe, n’est-ce pas ? Les échanges que nous avons eus autour du thé et du café turc préparé et apporté par le voisin sur un plateau et servi dans le magasin de bijoux que le couple tient à Kaş ont été plus que chaleureux. Au demeurant, les dames qui m’accompagnaient n’ont pas manqué de choisir colliers et bracelets qui pour elles, qui pour leurs filles. Voilà ce que je retiens de notre voyage. J’ai encore les yeux pleins des beaux paysages rencontrés et des sculptures grecques toujours intactes qui ornent les fauteuils du «bouleuterion» (quelque chose comme la salle du conseil municipal mais en plein air.) de Priène mais, à bien y penser, ce sont les échanges, les rires ou les efforts pour donner des explications venant des gens que nous avons rencontrés qui me sont le plus précieux. Les vieilles pierres, ce sont des supports fantastiques mais, comme Antoine de Saint Exupéry, ancien élève d’un lycée du Mans, faisait dire au renard : «l’essentiel est invisible pour les yeux. On ne voit bien qu’avec les yeux du cœur». Ce n’est pas forcément dans l’air du temps mais c’est une valeur sure. Değil mi ? (*) Bernadette, elle est très chouette, c’est tout dire. (**) Martine, une parmi ses maîtresses d’école préférées (quand même !)(***) L’autre Martine, qui habite Châlons-en-Champagne, à l’esprit aussi pétillant que le vin de sa région. Loïc 12 tekrar gittik... ve elbette bir kez daha çayımızı içtik. Dükkanlarda alış-verişten bahsetmişken, Hakan ve eşi Benan’dan da söz etmem gerekir, yani Dominique hanımın önerisi üzerine o dükkana gittik, Dominique deneyimli bir türkçe öğrencisi... Hakan, Dominique’in gelini Dilek’in erkek kardeşi. Dilek bu arada günümüz Türkiye’sinin ekonomik konularda bir uzman. Kaş’ta takı mağazası işleten çiftin dükkanına komşusu tarafından hazırlanan ve getirilen çay ve kahve ile birlikte yapılan sohbet oldukça sıcak ve samimiydi. Ayrıca beraberimdeki hanımlar da ya kendileri ya da kızları için kolye ve bilezik satın almayı ihmal etmediler. İşte geziden şimdilik hatırlayabildiklerim bunlar. Karşılaştığım güzel manzaralar ve Priene’deki şehir meclis binasındaki koltukları süsleyen hâlâ bozulmamış yunan heykelleri gözlerimin önünde, fakat iyi düşünürsek karşılaştığımız insanlarla yaptığımız konuşmalar, kahkahalar, ya da bizlere açıklamalarda bulunmak için gayret sarfeden insanlar herşeyden daha değerliydi. Eski taşlar, onlar fantastik ortamlar ama, Le Mans’daki bir lisenin eski öğrencisi Antoine de Saint Exupéry’in tilkiye şöyle dedirttiği gibi: « Esas olan şeyi gözler görür. Bir tek kalbin gözleriyle açıkça görür. Belki o esnada değil ama bu gerçek bir değerdir, değil mi? Loïc